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CENTRE DE SANTE AKILIMALI
LE SIDA PROGRESSE EN AFRIQUE...

« Nous vivons une sorte d’apocalypse moderne. » 
 
Cette phrase est de Stephen Lewis, envoyé spécial de l’ONU en Afrique pour le VIH/Sida, fait écho aux nombreuses inquiétudes concernant la situation en Afrique subsaharienne.  
Plusieurs éléments sont liés à la propagation du VIH/Sida. Le sida, à son tour, a aggravé d’autres problèmes. La situation qui règne dans les pays d’Afrique se caractérise souvent par les aspects suivants : 
 
*La moralité :  
 
Puisque les relations sexuelles sont un facteur majeur de communication, assurément l’absence de principes moraux fermes favorise le diffusion de l’épidémie. 
 
*Les infections sexuellement transmissibles(IST) :  
 
Le taux des IST est très élevé dans la région. Les IST multiplient de deux à cinq fois le risque de contamination par le VIH/Sida. 
 
*La pauvreté :  
 
De nombreux pays africains se débattent contre la pauvreté, ce qui crée un contexte propice à la propagation du sida. Les choses qui semblent élémentaires dans les pays riches ne sont pas disponibles dans la plupart des pays pauvres. Dans quartiers entiers se disposent pas d’électricité ni d’eau potable. 
 
*La culture : 
 
Dans maintes cultures africaines, la femme n‘est pas en droit de questionner son partenaire sur ses aventures extraconjugales, de refuser l’acte sexuel ou de réclamer l’utilisation de moyens de protection ; la puissance masculine : la violence contre les femmes et ses multiples formes – viols, incestes, coups et abus sexuels –révèlent que les rapports sexuels  
sont souvent forcés. Les croyances populaires reflètent souvent le refus d’admettre la réalité du sida. Par exemple, on mettra la maladie sur le compte de la sorcellerie et on cherchera de l’aide auprès des sorciers. 
 
*L’ignorance : 
 
Une grande partie des porteurs du VIH n’ont pas conscience de leur état. La plupart refuse de passer les tests de dépistage par crainte des conséquences. 
 
*Une infrastructure médicale insuffisante :  
 
Déjà rudimentaire, elle a été d’autant plus vite submergée en raison du sida. Parfois, deux malades partagent le même lit, et un troisième dort en-dessous, par terre ! 
Depuis longtemps, dans de nombreux pays d’Afrique, on se refuse à admettre la réalité de l’épidémie de sida. C’est un sujet que certaines gens ne souhaitent pas aborder. Pourtant, des efforts ont été faits ces dernières années pour éduquer la jeunesse en particulier et pour favoriser le discussions franches. Mais le résultats sont mitigés. Mœurs et habitudes étant solidement ancrées, il est difficile de les changer. 
 
-Les progrès de la médecine 
 
Malheureusement ces traitements sont coûteux et donc hors de portée de la plupart des habitants des pays pauvres. 
 
-Les obstacles au développement : 
 
les prix sont élevés pour la plupart des malades ; 
la prise de médicaments n’est pas simple d’autant plus qu’il est difficile de garantir le respect de la posologie dans le contexte africain, où la nourriture, eau potable, et les équipements médicaux manquent. En outre, un suivi médical est indispensable. 
manque de personnel médical expérimenté ; 
 
-La victoire sur le sida ? 
 
Le sida diffère d’autres formes de maladies épidémiques sur un aspect essentiel : il peut être évité. 

  
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Modifié en dernier lieu le 31.03.2007
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